Ce matin, nous nous réveillons sous le choc après une nuit cauchemardesque.
Non! Pas encore!
Je suis groggy. Ils font le brouillon de la liste pour le Père Noël.
J'ai envie de pleurer. Ils sautillent, s'habillent et se préparent pour aller à la bibliothèque avec leur papa.
Nous ne regardons pas les informations à la télé, seulement la presse écrite en ligne. Ils ne savent donc rien.
En parler ce matin? Attendre que leurs questions émergent de conversations décousues dans la cour de l'école?
Contenir sa propre émotion pour en parler sereinement? Laisser transparaître la rage, l'écoeurement?
Comment mettre des mots dessus? Quels mots?
Des mots que je voudrais sans amalgame, des mots de tolérance et de bonheur de vivre... malgré tout.
que c'est difficile...
RépondreSupprimerMoi je leur en ai parlé ce matin, car ils allaient à leurs activités du samedi et que je me doutais que les autres enfants allaient leur en parler. Et je préférais qu'ils aient ma version des faits, et pas des faits qui pourraient être déformés par leurs copains...
J'ai fait comme toi. J'ai un peu attendu que ma propre émotion soit plus contenue et j'ai essayé d'utiliser des mots simples. Ensuite, j'ai laissé la porte ouverte à leurs questions.
RépondreSupprimer"Maman, comment ils ont eu l'idée pour faire une chose aussi idiote?" m'a demandé ma fille de 4 ans et demi.
Pas facile de répondre...