vendredi 9 septembre 2016

La gym hypopressive... Quèsaco?

Je reprends jeudi prochain, il me tarde!




J'ai découvert la gymnastique hypopressive après mon 2ème accouchement, chez la kiné qui m'accompagnait pour la rééducation périnéale. 

Etant plutôt un petit format, mes grossesses se sont accompagnées d'un ventre ultra-proéminent et cela a laissé comme joli souvenir: un diastasis!
Il s'agit d'un écart entre la partie droite et la partie gauche du grand droit, muscle abdominal. Chez moi, c'est assez discret mais il est important de le surveiller pour ne pas risquer d'hernie. Il n'y a pas grand chose à faire si ce n'est opérer si l'écart est très important ou handicapant, ce qui n'est pas mon cas.

3 ans après mon 2ème accouchement, constatant que mon périnée me jouait toujours des tours (eh non, ce n'est pas une légende urbaine!), j'ai repris contact avec la kiné qui m'avait suivie et ai effectué une 2ème rééducation périnéale. 

L'année suivante, soucieuse de maintenir l'effet sur du long terme, je me suis inscrite à son cours de gym hypo.

Je définirais le cours auquel je participe comme un mélange entre Pilates et cours de stretching. J'adore! 
Nous ne sommes que 5. Tous les mouvements sont préparés, corrigés et accompagnés. 

La particularité réside dans le fait que les abdominaux ne sont pas travaillés en forçant mais en "aspirant" le ventre après expiration de l'air des poumons. Un peu difficile à expliquer mais sacrément efficace.

Je vous conseille de lire l'ouvrage de Bernadette de Gasquet qui explique les fondements de sa méthode.
J'y ai vu de nombreux bénéfices: amélioration du transit intestinal, tonification du périnée, renforcement des abdominaux, réduction du diastasis...
Les postures "hypo" sont associées à des étirements qui ciblent notamment le dos et là aussi, les bénéfices sont notables me concernant: plus de torticolis, un dos plus souple et plus tonique.
Si vous avez un cours près de chez vous, foncez, vous ne le regretterez pas!

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