mardi 8 novembre 2016

Acheter des vêtements plus chers? ... ou comment j'ai essayé de discipliner mes achats.

Depuis plus d'un an maintenant, j'ai commencé à noter ce que j'achetais pour moi. Le but étant de voir ce que j'achetais, comment j'achetais et quel budget je dépensais approximativement par mois pour les vêtements, chaussures et produits de soin.



Source: Pinterest


Après 1 an d'annotations, fin août dernier, j'ai pu constater que:

- j'ai beaucoup de vêtements que l'on me donne et ce que j'achète a souvent pour but de compléter une tenue concoctée avec des pièces récupérées.

- je porte tout ce que j'achète. 
Je n'ai qu'un seul vêtement que je n'ai porté qu'une fois: un pull fin pailleté que j'avais acheté pour le 1er de l'an. Pour le moment, je n'ai pas réussi à le porter à nouveau. J'ai l'impression qu'il ne me plaît plus tant que ça mais je le réessaie régulièrement avec telle ou telle tenue. Je n'ai pas abandonné.

- j'achète beaucoup (trop) de pièces bleues. C'est toujours la couleur que je préfère. Toutes les nuances y passent. 

- j'achète peu de pièces décontractées, "casual" comme on dit, alors que c'est ce que je porte le plus.

- j'achète des pièces peu chères, ne dépassant quasiment jamais les 30€.

- je n'achète rien si ce n'est pas soldé ou en réduction. 
Je ne suis pas convaincue que je fasse toujours des affaires mais je ne peux pas, c'est plus fort que moi. J'achète quasiment toujours d'occasion, en magasin outlet ou durant les soldes. J'ai l'impression que la réduction m'aide à sauter le pas. Dans un monde sans promo, qui sait, peut-être que je n'achèterais rien du tout :)

Suite à ce constat, je me suis dit que j'allais essayer de me donner quelques directions à suivre. Tout d'abord, ne plus acheter de bleu, mon dressing étant déjà bien (trop) bleuté. Acheter également davantage de vêtements "casual".
Tout en gardant le même budget mensuel, le 3ème objectif était d'acheter moins mais plus cher dans le but de choisir des pièces de meilleure qualité.

2 mois se sont écoulés et à ce jour, je peux clamer haut et fort que c'est RATé!
En septembre et octobre, j'ai acheté 1 pull bleu et 1 manteau bleu marine à respectivement 9 et 40€ (en promo bien sûr) ainsi qu'une paire de chaussures à 23€. Le tout, plutôt habillé. Mais pourquoi donc cet échec?

J'ai l'impression de ne pas arriver à acheter des vêtements plus chers. 
J'ai essayé pourtant. Je voulais un beau pull pour l'hiver et suis allée dans un magasin outlet American Vintage. J'ai tout essayé, ou presque. C'est beau, c'est doux mais je n'arrive pas à mettre 80€ dans un pull alors que j'ai l'impression qu'un même pull à 25€ serait tout aussi joli sur moi.

J'ai également peur que ça s'abîme plus vite qu'espéré.
Je choisis mes vêtements longuement, je n'achète quasiment jamais sur un coup de tête, du coup, c'est un peu comme s'ils faisaient partie de la famille (j'exagère le trait mais vous voyez l'idée); j'aime garder mes vêtements très longtemps. 

Même si ce n'est pas toujours possible. 

Certains de mes vêtements n'ont plus vraiment la forme idéale après une dizaine de lavages mais après un petit investissement financier, je donne avec plaisir, ça fera bien le bonheur de quelqu'un d'autre.
D'un autre côté, par exemple, je porte toujours une Robe Kookaï achetée en 1999, le siècle dernier, et je l'aime toujours beaucoup. Je l'avais payée peu cher, elle n'a pas bougé, c'est une super affaire. 
Si j'investis plus, aurais-je vraiment un retour sur investissement au niveau durabilité?

Je ne laisse pas tomber les directions que je me suis fixée, je m'efforcerai de faire un point régulier avec moi-même, nous verrons bien...

mardi 1 novembre 2016

Est-ce que tu te considères "écolo"?

Nous avons eu cette conversation dimanche dernier à table, mine de rien, avec plusieurs couples de copains.
Une de mes amies parlait du fait qu'elle avait acheté le livre "Zéro déchet" car elle est en pleine réflexion autour de cette démarche. Pendant que je l'écoutais, très intéressée, je me questionnais sur moi-même... où en suis-je?

Source
Sur le moment, la première idée qui m'est venue est que non, on ne peut pas dire que je sois "écolo". 

Nous vivons en ville, nous mangeons parfois de la nourriture industrielle et ne sommes pas végétariens, nous ne nous habillons pas avec des vêtements bio ou équitables, nous achetons peu de produits de soin bio... 

Mais quand même... J'avais face à moi cette amie qui me détaillait les différentes démarches qu'elle avait entreprises et je me reconnaissais dans certains domaines. Et en même temps: c'est quoi être "écolo"?

Il est vrai que nous avons des poules, nos 2 "cocottes in the city", qui mangent les épluchures et autres fins d'assiettes. Nous avons aussi un composteur non loin du poulailler. 
J'achète souvent les vêtements en vide-grenier et nous donnons ou recyclons ceux que nous ne mettons plus. Nous faisons le marché où nous utilisons nos propres sacs depuis quelques mois.
Nous n'avons qu'une voiture, notre 2ème véhicule est un biporteur à assistance électrique, et faisons moins de 18 000km par an. Nous prenons le vélo dès que possible, habiter en ville permet de s'en servir très souvent.

Il m'est soudainement apparu qu'effectivement, dans notre vie de tous les jours, il était possible de trouver de nombreux exemples allant dans le bon sens (enfin, un sens que nous aimons en tout cas): favoriser les activités simples pour les enfants, balades, vélo, jeux dans les parcs, acheter certains cadeaux d'occasion, réfléchir avant d'acheter, covoiturer, chauffer la maison à 19°C, notre récupérateur d'eau de pluie, les nichoirs et autres hôtels à insectes placés dans le jardin, les conserves du potager de mes beaux-parents...

Je ne sais certes pas exactement où me situer, je ne suis sûrement pas un modèle d'abnégation en matière d'écologie, de sobriété heureuse, de simplicité volontaire, de slow life, de zéro déchet, ou de je ne sais quoi. 
Je suis certaine cependant d'être... concernée. Ce sujet m'intéresse, me préoccupe et s'installe dans mon quotidien comme une évidence. Tranquillement, à pas de velours, sans diktats. 
J'aime assez l'idée d'une prise de conscience en douceur, je suis heureuse d'en apprendre plus, à mon rythme, et de changer mes petits gestes au quotidien, presque sans m'en rendre compte. 

vendredi 21 octobre 2016

Comment s'habiller quand on est petite et maigrichonne à 40 ans?

Je pose la question et n'ai pas de réponse très claire. J'ai l'impression de me poser cette question chaque fois que je compose une tenue devant mon miroir.


Images personnelles

J'aime beaucoup chercher des inspirations sur internet, les blogs mode sont une ressource inépuisable mais 1) les blogueuses sont très souvent beaucoup plus jeunes que moi et 2) ma morphologie ne permet pas toutes les options (quoi qu'en pense le commun des mortels).

Parlons-en, du commun des mortels. A croire que les gens s'imaginent que c'est super facile de s'habiller sous prétexte que la minceur est la norme. Il semblerait également admis qu'il est possible de nous faire n'importe quelle remarque sur notre physique car "comme on est mince, on ne peut pas se vexer".
"T'as pas maigri?" "T'es pas épaisse." "Tu es osseuse." "Oh là là ces jambes maigrichonnes." Rien d'inventé, que du véridique! 
Avis à la population: ça me vexe, ça me blesse et ça finirait presque par me filer des complexes... si ce n'est déjà fait.
Donc, non, ça ne fait pas plaisir et re-non je ne peux pas porter tout ce qui me passe par la tête.

Il est assez difficile de trouver des vêtements jolis et relativement "bon marché" dans les petites tailles. Promod et Camaïeu, par exemple, ne commercialisent pas le 34 dans les magasins près de chez moi. Impossible donc d'essayer malgré les conseils très avisés de la vendeuse qui me propose parfois d'essayer le 36 alors que je sais d'expérience que ça n'ira pas. 
Certains 34 sont parfois trop grands, chez H et M par exemple. Il faut donc chercher le 32, s'il existe!
La bonne nouvelle c'est que l'on peut s'habiller chez les enfants mais, dans mon cas, j'ai de la poitrine et cela ne fonctionne donc que pour les bas. De plus, il faut réussir à trouver des pièces pas trop régressives, j'ai bientôt 40 ans quand même!

Je m'en sors toujours à peu près bien pour le haut du corps. Pour le bas, c'est beaucoup plus complexe! Les difficultés commencent lorsqu'il s'agit de pantalons, shorts, bermudas et bottes. 
Ah les bottes! Malgré des années de recherches ininterrompues, je n'ai qu'une paire qui me convient à peu près, des bottes cavalières marron. Et encore, je ne les porte qu'avec des jupes midi, sinon, j'ai droit à des réflexions, les fameuses, censées être "non vexantes".

Depuis quelques mois, j'ai décidé que la solution pourrait venir de retouches en couture. Je me suis donc renseignée auprès d'une couturière de mon quartier mais n'ai jamais sauté le pas. Les retouches s'avèreraient équivalentes au prix de certaines des pièces à retoucher... dissuasif!
Pour le moment, c'et belle maman qui  se charge des retouches. C'est juste génial! J'ai enfin l'impression d'être dans des pièces pensées pour moi: pas trop serrées au niveau du ventre et assez ajustées aux jambes. Malheureusement, belle maman n'habite pas à côté, ça limite les possibilités.

Ces dernier mois, je me suis achetée des vêtements que je ne portais jamais auparavant: 2 jupes midi (1 bleue identique à celle de la photo et 1 imprimée), 1 jupe longue grise et 1 robe longue orange, 1 jupe "boule" verte. 


Images Google
Je trouve que c'est ce qui me va le mieux. Cela met en valeur le haut de mon corps et donne un peu d'étoffe au bas de mon corps.
La combinaison "sombre en haut et clair ou imprimés en bas" fonctionne pas mal également. La couleur est un atout également, notamment sur le bas du corps.
Les tuniques et tops à basques sont mes alliés et camouflent mon ventre tout en apportant du volume sur les hanches.
J'ai investi dans des bottines à talons, pas très hauts, 6 cm. Je n'osais jamais en mettre auparavant de peur d'accentuer la maigreur de mes jambes mais, en fait, ça allonge la silhouette sans forcément l'amincir.

Naïvement, j'ai toujours ce rêve secret qu'un jour peut être je grossirais des cuisses, des fesses et des mollets... En attendant, je cherche des vêtements qui puissent me mettre en valeur tant que faire se peut. Et quand je trouve, j'adore!

samedi 8 octobre 2016

En gris tu ris#3 Après 4 mois sans coloration

4 mois sans coloration, on y est.




Ca se voit mais c'est discret. Il faut avouer que je joue la carte de la discrétion, j'ai plusieurs astuces pour cela.

J'attache mes cheveux tous les matins. Une simple demi-queue pour aller bosser. Un bandeau, une queue plus haute ou un chignon à la maison ou pour aller faire du sport. Objectif avoué: éviter toute raie!

Ce faisant, on devine quelques mèches grises, pas la démarcation, et le tout est à peu près harmonieux.
J'ai l'impression de le vivre plutôt bien. 


J'ai eu droit aux premières remarques: "Tiens, tu as une mèche blanche, je n'avais jamais remarqué" ou "Je ne sais pas si tu faisais des colorations avant mais quelque chose a changé". Je ne laisse pas la place aux avis, je n'ai pas envie de les écouter. J'explique juste succinctement ma démarche et mon choix d'arrêter les colorations. Sentant la porte fermée, personne n'a été désobligeant. Je ne suis de toute façon pas prête à entendre les commentaires, je couperai court si cela arrivait.

J'avais acheté un stick spécial, qui part à l'eau pour camoufler si besoin mais je ne m'en suis pas encore servie.

Dimanche dernier, j'ai testé l'huile de coco. J'ai pris ce petit flacon pour essayer. J'ai lu qu'elle faisait dégorger les colorations et qu'elle hydratait les cheveux. Je n'ai rien remarqué concernant l'évolution de ma couleur mais j'ai adoré l'aspect soyeux et volumineux de mes cheveux après séchage (à l'air libre, comme d'habitude).

J'ai aussi acheté et testé hier mon 1er shampooing pour cheveux gris. J'ai choisi celui-ci un peu au hasard, il n'était vraiment pas cher (moins de 5€ dans ma pharmacie). Pas de constat notable non plus, affaire à suivre.

J'ai joint quelques photos pour illustrer mon propos. On y devine les mèches blanches, elles sont plus visibles dans la réalité. 





mardi 27 septembre 2016

Le cliquetis des chaussures

Clic, clic, clac... cloc.

Le cliquetis des chaussures, je le remarque tout le temps. 
Je repère mes collègues au bruit de leurs chaussures dans le couloir et au rythme du bruit selon leur foulée.
La monomaniaque du bruit des semelles, c'est moi!


Source



Je déteste les chaussures qui font du bruit. Pas celles des autres, là, ça va, mais les miennes.
J'ai l'impression d'être un cheval, qu'on me repère à 10km, que je suis stressante. Pourquoi cette gêne, cela mériterait réflexion, allongeons-nous quelques instants... Ne pas remarquer cette marque de coquetterie? Ne pas me faire remarquer? Ne suis-je donc pas remarquable? Bref, on divague...
Il faut préciser que je me déplace assez rapidement en général, je ne sais pas marcher lentement, alors tout de suite, ça s'entend.

Je mène une lutte acharnée contre les semelles bruyantes quand j'achète des chaussures. Les vendeuses doivent me prendre pour une dingue. Je toque sur les semelles et vais jusqu'à les cogner au sol pour vérifier en cas de doute. Et tout ça, avant même de les avoir essayées. Par expérience, je sais que je ne les mettrai pas si elles font du bruit.

Aucun problème pour trouver des chaussures plates à ma convenance, bien qu'il faille se méfier, même les plates peuvent faire du bruit. 
Pour les chaussures à talon, par contre, c'est une toute autre histoire.

Je possède à l'heure actuelle 2 paires à talon que je porte avec plaisir: une paire parfaite (selon mes critères auditifs) et l'autre qui fait un bruit assez grave, ça passe.
Malheureusement le prix ne garantit pas le silence. La paire parfaite est une paire de bottines H&M à 30€. Un peu comme celles-ci.
Il y a quelques années, j'avais acheté, durant une vente privée, des chaussures plus haut de gamme et j'ai dû tout renvoyer. Après m'être renseignée chez le cordonnier, refaire les semelles coûte environ 30€. Je trouve ça assez cher, mes paires de chaussures n'excédant jamais 100€.

Je n'achète quasiment plus de chaussures en ligne, trop compliqué, j'ai donné toutes les anciennes paires que j'avais gardées et que je me forçais à mettre même si je n'étais pas à l'aise lorsque je les portais. Je viens de faire une entorse à la règle. Comme il s'agit de bottes presque plates, j'ai bon espoir que ça aille. Verdict dans quelques jours.




Prochain trésor à trouver: des chaussures à talon, confortables et plus habillées, pour un mariage en novembre. Je sens que ça va être complexe... Des suggestions?





vendredi 9 septembre 2016

La gym hypopressive... Quèsaco?

Je reprends jeudi prochain, il me tarde!




J'ai découvert la gymnastique hypopressive après mon 2ème accouchement, chez la kiné qui m'accompagnait pour la rééducation périnéale. 

Etant plutôt un petit format, mes grossesses se sont accompagnées d'un ventre ultra-proéminent et cela a laissé comme joli souvenir: un diastasis!
Il s'agit d'un écart entre la partie droite et la partie gauche du grand droit, muscle abdominal. Chez moi, c'est assez discret mais il est important de le surveiller pour ne pas risquer d'hernie. Il n'y a pas grand chose à faire si ce n'est opérer si l'écart est très important ou handicapant, ce qui n'est pas mon cas.

3 ans après mon 2ème accouchement, constatant que mon périnée me jouait toujours des tours (eh non, ce n'est pas une légende urbaine!), j'ai repris contact avec la kiné qui m'avait suivie et ai effectué une 2ème rééducation périnéale. 

L'année suivante, soucieuse de maintenir l'effet sur du long terme, je me suis inscrite à son cours de gym hypo.

Je définirais le cours auquel je participe comme un mélange entre Pilates et cours de stretching. J'adore! 
Nous ne sommes que 5. Tous les mouvements sont préparés, corrigés et accompagnés. 

La particularité réside dans le fait que les abdominaux ne sont pas travaillés en forçant mais en "aspirant" le ventre après expiration de l'air des poumons. Un peu difficile à expliquer mais sacrément efficace.

Je vous conseille de lire l'ouvrage de Bernadette de Gasquet qui explique les fondements de sa méthode.
J'y ai vu de nombreux bénéfices: amélioration du transit intestinal, tonification du périnée, renforcement des abdominaux, réduction du diastasis...
Les postures "hypo" sont associées à des étirements qui ciblent notamment le dos et là aussi, les bénéfices sont notables me concernant: plus de torticolis, un dos plus souple et plus tonique.
Si vous avez un cours près de chez vous, foncez, vous ne le regretterez pas!

samedi 27 août 2016

En gris tu ris #2: modèles, inspirations

Cette décision assez radicale, je ne l'ai pas prise rapidement: 3 mois pour me décider à changer de coloration puis 10 mois de coloration semi-permanente puis les congés d'été aidant, l'arrêt des colorations cette année.

Durant tout ce temps, j'ai eu besoin de me chercher des modèles, pour me rassurer et pour m'encourager aussi. Histoire de pouvoir m'identifier, au début j'avais des critères assez précis: la quarantaine ou moins, des cheveux mi-longs ou longs, plutôt épais... 
Lors de mes premières recherches, je ne trouvais que des femmes connues, souvent directement ou indirectement sous les feux des projecteurs: actrices, ex-mannequins ou encore en activité, femmes évoluant dans le milieu de la mode... 
J'aime particulièrement:

Sarah Harris



Annika Von Holdt




 Isabel Marant




                                           Tatiana de Rosnay




Sophie Fontanel


Hyper motivant, certes, mais avec la certitude que, me concernant, je n'aurai malheureusement pas le même coiffeur, ni le même styliste...

J'ai ensuite continué à chercher et suis arrivée sur le blog 50 nuances de gris sur lequel j'ai lu tous ou presque tous les témoignages des jeunes et moins jeunes femmes qui avaient sauté le pas. Un blog en or... euh en argent... bref, très riche.

Les magnifiques Delphine, et Linoulette ont particulièrement retenu mon attention.






J'ai également épluché cet été tous les articles LOHIM de Delphine sur son blog et regardé quotidiennement l'Instagram de Sophie Fontanel pour sa bicolorité que j'adore et pour le reste aussi. 

Certains journaux et magazines abordent le sujet. L'article du magazine Paulette a été celui qui m'a le plus parlé. Il s'agit de l'interview de 3 femmes, ayant moins de 40 ans et ayant décidé de ne plus se colorer les cheveux.

De blogs en articles, anglophones et francophones, j'ai l'impression d'être de plus en plus convaincue. 
Notre voyage à Amsterdam a beaucoup aidé aussi. J'y ai vu dans les rues de nombreuses femmes avec des cheveux gris ou blancs, au naturel, et je trouvais ça beau, élégant, absolument pas négligé.

De jours en jours, mon tableau Pinterest se remplit et j'aime assez découvrir de nouveaux parcours, de nouvelles expériences en images et en mots.

jeudi 25 août 2016

En gris tu ris #1

                                                                   Image


J'ai des cheveux blancs depuis l'âge de 25 ans. Depuis plus de 10 ans donc, déjà!
Au début, rien de bien gênant: une mèche au sommet du crâne. 
Cette mèche s'élargissant de mois en mois, j'ai commencé à la teindre, avec une coloration permanente - sur les conseils d'une de mes coiffeuses que je ne remercie pas. 

Quelques années plus tard, 2010, année de mon mariage. Qui dit mariage dit photos, qui dit photos dit oh la la, on ne va voir que ça! Allez savoir pourquoi je focalisais autant sur ce petit bout de ma tête.
Décision radicale: je colore tout pour que ce soit uniforme. Habituée à le faire moi-même et persuadée que seule la coloration permanente existait, c'était le début de la fin. 
Depuis 5 ans, je me livre donc chaque mois à cette satanée cérémonie de la coloration. Que ce soit chez le coiffeur ou chez moi, qu'est-ce-que c'est long, qu'est-ce que c'est ch***t! Et je ne parle même pas de mes cheveux tout secs et des masques qu'il faut faire pour compenser. L'angoisse!
Durant ces 5 années, une seule et unique coiffeuse m'a parlé de coloration semi-permanente -si quelqu'un sait pourquoi les autres coiffeuses ne l'ont pas suggéré??. Ne sachant pas ce que c'était, j'ai eu peur qu'elle veuille m'arnaquer et ai donc décliné sa proposition. Oh l'erreur!

Certaines auront peut-être un sourire amusé en lisant mon histoire:"Pff, 5 ans et elle en a déjà marre?"
Oui, je confirme, j'en ai maaaaaaaaaaaaaarre et je tire mon chapeau aux courageuses qui ont tenu de nombreuses années de plus.

Résumons: j'en ai assez de me colorer et de m'abîmer les cheveux mais je ne serai jamais assez patiente pour attendre la repousse complète et qu'on ne me parle pas de coupe courte. Ca se complique... 

Je suis en fait à l'étape 0.5 de l'acceptation de mes cheveux blancs: je suis passée de la coloration permanente à la coloration semi-permanente. 
Moins d'ammoniaque, moins de couvrance aussi mais un espoir secret que quand mes cheveux auront atteint la longueur souhaitée et que j'arrêterai de les colorer, la coloration semi-permanente disparaîtra.
Oui, bon, un espoir secret un peu utopique, je sais, car j'ai lu de nombreux témoignages qui disent que ça ne marche pas.

On dira que c'est un premier pas, un mini premier pas.






L'année dernière, j'ai écrit et envoyé ce texte à Raphaëlle aka Citron Jaune du blog 50 nuances de gris
Il a été publié en novembre 2015. J'avais commencé les colorations semi-permanentes en septembre 2015.
Depuis 3 mois (juin 2016), j'ai franchi un nouveau pas, je ne colore plus du tout. J'avoue ne pas savoir exactement où je vais et être pétrie de doutes. Je lis et me documente avidement sur les expériences de celles qui ont cheminé vers le gris. Ici, je partagerai également la mienne.

lundi 22 août 2016

Barcelone avec des enfants (7 et 5 ans)











2ème échange de l'été. Ce n'était pas prévu, nous avons l'habitude de ne faire qu'un échange. 
Une famille de Barcelone nous a contactés via le site sur lequel nous sommes inscrits actuellement (homexchange) et nous a proposé un échange. Qu'il aurait été dommage de refuser! 

Impossible de comparer Amsterdam et Barcelone pour élire notre champion. Les villes sont si merveilleuses et si différentes que cela tournerait à l'absurde.
Ce n'était pas la première fois que nous (adultes) allions à Barcelone, c'était la première fois que nous y allions pour 10 jours et avec les enfants.

Les astuces et coups de coeur:
* Nous avions pris ce livre à la bibliothèque municipale. De belles images et des textes simples, une bonne mise en bouche.

* Vive les trottinettes! Le crapaud et la crevette se sont déplacés en trottinette certains jours quand les visites prévues le permettaient et cela a été une révélation pour nous. La ville est parfaitement adaptée pour cela. Les zones piétonnes sont nombreuses et vastes, les trottoirs et passages piétons adaptés. Les enfants ont apprécié cette sensation de liberté, de pouvoir nous devancer de quelques mètres, de pouvoir faire des détours, revenir en arrière pour nous rejoindre. Une fois les consignes de sécurité bien comprises, il a été très reposant pour nous comme pour eux de se déplacer de cette manière.



* Nous avons également beaucoup marché, entre 8 et 15 kilomètres par jour. Les enfants nous ont surpris car ils ont bien tenu le rythme. Lors des moments de moins bien, nous avons joué la carte défi à l'aide de la montre de running. Nous avons comptabilisé nos pas et les kilomètres effectués. Le but était de battre notre record et ça a bien remotivé les troupes.

* Les restaurants sont très adaptés avec les enfants. Commander des tapas, les partager, goûter plein de saveurs leur a beaucoup plu. Nous avons également apprécié les fruits à acheter à n'importe quel coin de rue. Nous avons apprécié cette vie douce et ressenti le plaisir des espagnols à vivre dehors et à vivre ensemble.

* Nous avons passé 2 jours complets à la fête de Gracia. Ancienne ville devenue quartier de Barcelone, Gracia organise tous les ans une fête qui débute le 15 août. Les rues sont décorées par les habitants à partir de thèmes définis, les différentes places de la ville accueillent spectacles, concerts et autres animations. Les Castellers font également de superbes démonstrations. Des moments magiques, gracieux et authentiques, notre coup de coeur du séjour.






* CosmoCaixa. Vu le prix modique du billet d'entrée (gratuit pour les moins de 16 ans, 4€ pour les autres) nous nous attendions à un petit musée tout simple. Nous avons été surpris par la qualité des installations et des expériences proposées. L'espace "forêt amazonienne" est bien pensé et nous a rappelé ce que nous avions découvert au Biodôme à Montréal, c'est dire. 
Pour le coup, je m'offre une petite comparaison entre 2 musées des Sciences et décerne la médaille d'or à CosmoCaixa devant Nemo à Amsterdam car niveau qualité/prix, c'est imbattable.






* Visiter le parc Olympique en plein J.O a été riche en émotions tant pour nous, parents, qui avions suivi les Jeux de Barcelone que pour les enfants qui s'imaginaient en Usain Bolt ou en Kévin Mayer, qu'ils avaient vu à la télé.
Mention spéciale à la piscine olympique (zone du plongeon) et sa si célèbre vue sur Barcelone.











* Le spectacle de la fontaine de Montjuic était très beau. Devrais-je dire "les spectacles"... démonstrations de hip hop à la nuit tombante, observation des vendeurs ambulants qui cachent leurs boissons quand la police déambule, foule qui s'amasse peu à peu sur les marches... Un bon moment. 
Le spectacle gratuit et en plein air débute à 21h30 (du jeudi au dimanche l'été) puis toutes les 30 minutes. Pas mal d'attente pour les enfants, prévoir le pique-nique pour patienter a bien aidé.




Nous avons également été voir les grands classiques: la Sagrada Familia, la Casa Battlo, les Ramblas et un passage par le marché de la Boqueria, le port et Christophe Colomb, le Tibidabo, la plage de la Barceloneta, la chat de Botéro sur Raval, l'Arc de Triomphe et le parc de la Citadelle. Nous n'avons pas visité les grands musées et monuments, les voir était important mais les files d'attente étaient rébarbatives. 








Une escapade ou un voyage que nous recommandons.

mercredi 17 août 2016

Amsterdam avec de jeunes enfants (7 et 5 ans)













Nous avons passé 10 jours à Amsterdam en juillet, en échange de maison, 


comme d'habitude, c'était top!






                   




Nos visites préférées:
* Voldenpark: concerts, oeuvres de Picasso, coins paisibles.

                     

* Bloemenmarket: marché aux fleurs permanent de la ville. Un plaisir pour les yeux.





















* Old holland tour: visite du village de Volendam et découverte des moulins de Zaanse Schans. Surtout ne pas prendre les bus rouges et préférer cet itinéraire pour plus de liberté.







* Ile de Marken et la commune de Waterland à vélo: 40 kilomètres de plaisir, de verdure, observation des oiseaux en pleine nature. Nous avons acheté des légumes sur une charrette au milieu de nulle part, en déposant notre pièce dans une boîte, aucun vendeur. Rafraîchissant!

                       



* Nemo Science Center: bruyant mais les enfants ont adoré. Beaucoup d'activités permettant aux enfants d'appréhender l'architecture, la protection des zones habitables contre l'eau... en lien avec l'urbanisme local, très intéressant.


* Bibliothèque d'Amsterdam: une super vue depuis le dernier étage et un coin enfant très agréable, notre refuge en ce jour de pluie.




* Béguinage et le quartier Jordaan, mention spéciale au musée de la tulipe et son tarif famille: 15€!





* Le château de Muiden. Nous y sommes allés à vélo, la balade était super. Les enfants ont aimé se déplacer dans les différents lieux munis de leur carnet de chasse au trésor. Le carnet complété, ils ont reçu une belle médaille et ont eu droit à une cérémonie d'adoubement, cocasse et sympa. Nous avons aimé également le son et lumière expliquant comment l'eau était à la fois un allié et un ennemi des Hollandais au travers de l'Histoire.











Ce que nous avons aimé:
* vivre à Ijburg, quartier récent gagné sur l'eau. Nous étions au calme, à 20 minutes en tram ou à vélo du centre-ville, entourés de verdure et à proximité d'un gigantesque parc pour les enfants.





* le vélo: nous en avons usé et abusé. Quel plaisir de porter les enfants devant nous, sur un siège adapté! Entre papotage, câlins et découvertes, de grands moments de complicité.


* la météo du début de séjour: grand soleil et chaleur. Nous avons profité des plages autour de chez nous, notamment une petite plage familiale accessible à pied et à vélo que nous avons adorée.
* les balbutiements en anglais de nos enfants qui essayaient de se faire comprendre pour jouer.
* la facilité à se repérer (tout est fléché, des cartes de pistes cyclables sont disponibles fréquemment...) et à communiquer, tout le monde parle anglais.



Ce que nous avons moins aimé:
* nous déplacer à pied dans le centre-ville. La priorité est clairement donnée aux vélos et il s'avère plutôt compliqué de se balader à pied avec les enfants. Cela nécessite une vigilance permanente, les enfants prenant souvent les pistes cyclables pour des zones piétonnes.
* les déchets çà et là, surprenant!
* le crachin des derniers jours. C'est la météo des premiers jours qui nous a induits en erreur, on y était pas préparés!
* les fruits: fades pour des fruits d'été.
* la plage Blijburg: sale, bruyante, une boîte de nuit à ciel ouvert dans laquelle nous nous sommes sentis en complet décalage.