vendredi 21 octobre 2016

Comment s'habiller quand on est petite et maigrichonne à 40 ans?

Je pose la question et n'ai pas de réponse très claire. J'ai l'impression de me poser cette question chaque fois que je compose une tenue devant mon miroir.


Images personnelles

J'aime beaucoup chercher des inspirations sur internet, les blogs mode sont une ressource inépuisable mais 1) les blogueuses sont très souvent beaucoup plus jeunes que moi et 2) ma morphologie ne permet pas toutes les options (quoi qu'en pense le commun des mortels).

Parlons-en, du commun des mortels. A croire que les gens s'imaginent que c'est super facile de s'habiller sous prétexte que la minceur est la norme. Il semblerait également admis qu'il est possible de nous faire n'importe quelle remarque sur notre physique car "comme on est mince, on ne peut pas se vexer".
"T'as pas maigri?" "T'es pas épaisse." "Tu es osseuse." "Oh là là ces jambes maigrichonnes." Rien d'inventé, que du véridique! 
Avis à la population: ça me vexe, ça me blesse et ça finirait presque par me filer des complexes... si ce n'est déjà fait.
Donc, non, ça ne fait pas plaisir et re-non je ne peux pas porter tout ce qui me passe par la tête.

Il est assez difficile de trouver des vêtements jolis et relativement "bon marché" dans les petites tailles. Promod et Camaïeu, par exemple, ne commercialisent pas le 34 dans les magasins près de chez moi. Impossible donc d'essayer malgré les conseils très avisés de la vendeuse qui me propose parfois d'essayer le 36 alors que je sais d'expérience que ça n'ira pas. 
Certains 34 sont parfois trop grands, chez H et M par exemple. Il faut donc chercher le 32, s'il existe!
La bonne nouvelle c'est que l'on peut s'habiller chez les enfants mais, dans mon cas, j'ai de la poitrine et cela ne fonctionne donc que pour les bas. De plus, il faut réussir à trouver des pièces pas trop régressives, j'ai bientôt 40 ans quand même!

Je m'en sors toujours à peu près bien pour le haut du corps. Pour le bas, c'est beaucoup plus complexe! Les difficultés commencent lorsqu'il s'agit de pantalons, shorts, bermudas et bottes. 
Ah les bottes! Malgré des années de recherches ininterrompues, je n'ai qu'une paire qui me convient à peu près, des bottes cavalières marron. Et encore, je ne les porte qu'avec des jupes midi, sinon, j'ai droit à des réflexions, les fameuses, censées être "non vexantes".

Depuis quelques mois, j'ai décidé que la solution pourrait venir de retouches en couture. Je me suis donc renseignée auprès d'une couturière de mon quartier mais n'ai jamais sauté le pas. Les retouches s'avèreraient équivalentes au prix de certaines des pièces à retoucher... dissuasif!
Pour le moment, c'et belle maman qui  se charge des retouches. C'est juste génial! J'ai enfin l'impression d'être dans des pièces pensées pour moi: pas trop serrées au niveau du ventre et assez ajustées aux jambes. Malheureusement, belle maman n'habite pas à côté, ça limite les possibilités.

Ces dernier mois, je me suis achetée des vêtements que je ne portais jamais auparavant: 2 jupes midi (1 bleue identique à celle de la photo et 1 imprimée), 1 jupe longue grise et 1 robe longue orange, 1 jupe "boule" verte. 


Images Google
Je trouve que c'est ce qui me va le mieux. Cela met en valeur le haut de mon corps et donne un peu d'étoffe au bas de mon corps.
La combinaison "sombre en haut et clair ou imprimés en bas" fonctionne pas mal également. La couleur est un atout également, notamment sur le bas du corps.
Les tuniques et tops à basques sont mes alliés et camouflent mon ventre tout en apportant du volume sur les hanches.
J'ai investi dans des bottines à talons, pas très hauts, 6 cm. Je n'osais jamais en mettre auparavant de peur d'accentuer la maigreur de mes jambes mais, en fait, ça allonge la silhouette sans forcément l'amincir.

Naïvement, j'ai toujours ce rêve secret qu'un jour peut être je grossirais des cuisses, des fesses et des mollets... En attendant, je cherche des vêtements qui puissent me mettre en valeur tant que faire se peut. Et quand je trouve, j'adore!

samedi 8 octobre 2016

En gris tu ris#3 Après 4 mois sans coloration

4 mois sans coloration, on y est.




Ca se voit mais c'est discret. Il faut avouer que je joue la carte de la discrétion, j'ai plusieurs astuces pour cela.

J'attache mes cheveux tous les matins. Une simple demi-queue pour aller bosser. Un bandeau, une queue plus haute ou un chignon à la maison ou pour aller faire du sport. Objectif avoué: éviter toute raie!

Ce faisant, on devine quelques mèches grises, pas la démarcation, et le tout est à peu près harmonieux.
J'ai l'impression de le vivre plutôt bien. 


J'ai eu droit aux premières remarques: "Tiens, tu as une mèche blanche, je n'avais jamais remarqué" ou "Je ne sais pas si tu faisais des colorations avant mais quelque chose a changé". Je ne laisse pas la place aux avis, je n'ai pas envie de les écouter. J'explique juste succinctement ma démarche et mon choix d'arrêter les colorations. Sentant la porte fermée, personne n'a été désobligeant. Je ne suis de toute façon pas prête à entendre les commentaires, je couperai court si cela arrivait.

J'avais acheté un stick spécial, qui part à l'eau pour camoufler si besoin mais je ne m'en suis pas encore servie.

Dimanche dernier, j'ai testé l'huile de coco. J'ai pris ce petit flacon pour essayer. J'ai lu qu'elle faisait dégorger les colorations et qu'elle hydratait les cheveux. Je n'ai rien remarqué concernant l'évolution de ma couleur mais j'ai adoré l'aspect soyeux et volumineux de mes cheveux après séchage (à l'air libre, comme d'habitude).

J'ai aussi acheté et testé hier mon 1er shampooing pour cheveux gris. J'ai choisi celui-ci un peu au hasard, il n'était vraiment pas cher (moins de 5€ dans ma pharmacie). Pas de constat notable non plus, affaire à suivre.

J'ai joint quelques photos pour illustrer mon propos. On y devine les mèches blanches, elles sont plus visibles dans la réalité.